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Les Piscines de Jade : « Notre priorité en 2025 ? Améliorer notre organisation interne pour anticiper et optimiser notre planning »

Les Piscines de Jade- Saint-André-des-Eaux (44)

Fondée en 2021 par Maxime Javouray et Nolwenn Orain, Les Piscines de Jade s’imposent comme une référence incontournable dans la conception, la rénovation et la construction de piscines d’exception. Labellisée « ProPiscines Certifié », l’entreprise se distingue par son approche sur-mesure, mêlant innovation, savoir-faire technique et esthétique. En 2024, leur expertise a été reconnue lors des Trophées de la Piscine et du Spa, où deux projets emblématiques ont été récompensés. Entretien avec Maxime Javouray, co-gérant de Piscines de Jade.

Pouvez-vous nous retracer l’histoire de votre entreprise ?

En 2007, j’ai commencé ma carrière chez Caron Piscines, où j’ai acquis une expérience technique approfondie. Puis, en tant qu’agent commercial pour Carré Bleu, j’ai rencontré Nolwenn. Nous partagions une vision commune : proposer des piscines qui allient design, durabilité et innovation. En 2021, nous avons fondé Les Piscines de Jade avec l’ambition de réaliser des projets d’exception. Aujourd’hui, avec deux salariés spécialisés – un maçon et un technicien – nous réalisons des piscines haut de gamme pour une clientèle exigeante, qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels, comme des hôtels 4 et 5 étoiles.”

 Il devient fréquent que des détails mineurs soient prétextes à retenir des sommes importantes ou à refuser des paiements

Parlez-nous de vos projets récompensés lors des Trophées de la Piscine et du spa?

Dans la catégorie “Piscine de moins de 10 m²”, nous avons remporté un Trophée d’argent pour une mini-piscine en pierre de Bali gold, avec débordement sur deux côtés. Son design mélange des tons sable, noir et gris foncé, pour mettre en valeur la transparence de l’eau. Le débordement s’intègre parfaitement grâce à un mur habillé du même matériau que la maison. Notre second projet, “La Piscine de l’Armateur”, a été distingué pour son intégration exceptionnelle dans une bâtisse du XVIIᵉ siècle. Nous avons collaboré avec un paysagiste pour surmonter des contraintes d’urbanisme et créer une harmonie parfaite entre le bassin et l’architecture historique.

Quel bilan tirez-vous de l’année écoulée ?

2024 a été marquée par des défis, notamment liés à la météo et à des retards sur nos chantiers. Par ailleurs, le marché s’est montré plus exigeant et concurrentiel que jamais. Les clients mettent plus de temps à se décider, ce qui allonge les cycles de vente. Malgré tout, nous avons su maintenir un chiffre d’affaires stable, porté par des projets d’exception dont certains dépassent 250 000 €.

Cependant, nous constatons une hausse des litiges avec certains clients. Il devient fréquent que des détails mineurs soient prétextes à retenir des sommes importantes ou à refuser des paiements. Ces situations, bien que rares, sont chronophages et altèrent la relation commerciale.

Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans votre activité ?

Dans notre région, les contraintes administratives et urbanistiques se complexifient. Là où une déclaration prenait autrefois cinq minutes, elle mobilise désormais plusieurs heures, notamment à cause de règles locales strictes. Par exemple, à La Baule, des débords de toiture sont considérés comme de l’emprise au sol. Au Pouliguen, les permis sont limités à une piscine ou une annexe de 40 m², quelle que soit la taille du terrain. Ces particularités nous obligent à passer beaucoup de temps à accompagner nos clients sur les aspects réglementaires. Heureusement, nous pouvons compter sur l’accompagnement de la FPP (Fédération des Professionnels de la Piscine), et notamment de leur juriste Jean-Michel Susini.

Dans notre région, les contraintes administratives et urbanistiques se complexifient.

Comment envisagez-vous l’année 2025 ?

2025 s’annonce comme une année de croissance, mais nous devrons relever certains défis organisationnels. Les projets d’exception devraient représenter entre 50 et 60 % de notre chiffre d’affaires, ce qui marque un tournant dans notre stratégie. Notre priorité sera d’améliorer encore notre organisation interne pour anticiper les délais et optimiser notre planning. Nous sommes confiants, car nos prévisions pour l’année sont bonnes, mais il est essentiel de garder le cap.

Quels sont les projets marquants sur lesquels vous travaillez actuellement ?

Nous venons de livrer une rénovation exceptionnelle sur Belle île. Ce chantier s’est avéré particulièrement complexe en raison des difficultés d’accès. Cette année, nous allons rénover la piscine d’un hôtel. Ce projet inclut à la fois la modernisation du bassin mais également la création d’un espace bien-être intégré, l’installation d’un abri haut, ainsi que l’aménagement des terrasses environnantes. Ces projets semi-collectifs représentent une part croissante de notre activité et nous offrent une belle visibilité. Ce type de réalisation constitue un vrai challenge, mais il renforce notre notoriété dans la région.