Baromètre / Signaux faibles en octobre 2025

+0,9 % – Inflation / Prix à la consommation

En octobre 2025, les prix à la consommation augmentent de 1 % sur un an, conséquence de la baisse des prix de l’énergie (-5,6 %) et d’un ralentissement des prix de l’alimentation (1,3 % contre 1,7 % en septembre), soit 0,1% sur un mois après -1 % en septembre. 
Un taux d’inflation toujours inférieur à celui de la zone euro qui s’établit à 2,1 % en octobre. La France se classe à l’avant-dernière position, devant Chypre (0,3 %) mais derrière l’Italie (1,3 %), la Finlande (1,5 %), et la Grèce (1,7 %) ou l’Allemagne (2,3 %). 

Sources : INSEE / Eurostat economie.gouv.fr

9 000 milliards d’euros

C’est la valeur du patrimoine qui devrait être transmis d’ici 2040 par les Français les plus âgés à leurs héritiers, soit 677 milliards d’euros par an, d’après une étude de la Fondation Jean Jaurès. Une situation que la France n’avait connu qu’avant la 1^re Guerre mondiale. Avec la flambée des prix de l’immobilier, les successions représentent désormais les deux-tiers du patrimoine total des Français. Sur les 28 millions de propriétaires, 1,2 million possèdent la moitié du parc locatif privé.

Sources : Les échos / France Inter

38,1 % – Part des Français utilisant l’IA générative

En moins de 3 ans, l’IA générative est devenue un outil utilisé par 1,2 milliard de personnes dans le monde. À elle seule, l’IA de ChatGPT aurait 800 millions d’utilisateurs. 38,1 % des Français – soit 24,5 millions de personnes – seraient aujourd’hui des utilisateurs réguliers des IA génératives, un chiffre multiplié par 3 en un an seulement. Et cela concerne toutes les générations. Principal usage ? La recherche, 40 % des adultes l’utiliseraient pour les accompagner dans leurs décisions d’achat.

Sources : Médiamétrie / AI Economy Institute de Microsoft / Étude Avis Vérifiés by Skeepers

3,01 % – Taux moyen des crédits à l’habitat

Après le creux de février 2024 (6,9 milliards d’euros), la production de crédits à l’habitat a repris en 2025 (12 et 13 milliards d’euros). Le taux moyen des crédits à l’habitat hors renégociations s’est stabilisé à 3,01 %, l’un des taux les moins élevés de la zone euro. Plus de la moitié de la production de crédits (51,9 %) concerne l’achat d’une résidence par des primo-accédants et plus de la moitié des emprunteurs font partie des ménages les moins aisés.

Source : FBF (Fédération Bancaire Française)

+0,5 à +1°C – Un trimestre novembre-janvier doux et sec

Avec des températures toujours légèrement supérieures à la normale, la période novembre-décembre s’annonce déficitaire en précipitations (-5 à -15 %) et en enneigement, notamment sur l’ouest et le sud de la France mais également à l’échelle du continent européen.
L’hiver, sous influence anticyclonique, devrait être dans la continuité de 2025, chaud et contrasté.

Source : La chaîne météo / Météo France

90 – Confiance des ménages

D’après l’enquête de conjoncture d’octobre 2025 de l’INSEE, la confiance des ménages remonte à 90 points, contre 87 en août, un niveau toujours nettement inférieur à sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024). La part des ménages estimant qu’il est opportun d’épargner augmente à nouveau et s’éloigne toujours plus de sa moyenne de longue période. La crainte du chômage continue de baisser (48 points contre 60 en mai 2025) mais reste élevée, bien au-dessus de sa moyenne de longue période.

Source : INSEE

23 517 € – Prix au kilo du ruthénium

Le ruthénium, métal rare utilisé pour la fabrication des cellules d’électrolyse, a vu son prix augmenter de + 68% en un an, dépassant le pic atteint au cœur de la pénurie de matériaux en 2021. Ce métal, très utilisé pour ses propriétés de catalyseur, n’est produit qu’à l’échelle de 30 tonnes par an. Le problème ? En plus d’être devenu indispensable pour la fabrication de cellules solaires, il est aujourd’hui un composant majeur des disques de stockage des serveurs utilisés pour l’IA. 

Sources : Tradium / Fortune

920 mm – Une année hydrologique proche de la normale

L’année hydrologique 2024-2025 (août à septembre) a retrouvé des niveaux de précipitation plus proches de la normale que l’an passé. La période de septembre à mars a été favorable pour la recharge des nappes phréatiques avec un excédent moyen de 5 %, marqué cependant par de fortes disparités, l’Aude et l’Hérault restant fortement déficitaires en pluie (-25 à -50 %) alors que le Loir-et-Cher, la Haute-Loire, l’Ardèche et le Gard ont connu des précipitations 1,5 à 2 fois supérieures à la normale. 

Source : Météo France

45 % – Nappes phréatiques satisfaisantes

Après un mois de septembre qui a permis d’initier la recharge des nappes phréatiques, le début du mois d’octobre a été relativement sec. 45 % des points d’observation affichent des niveaux supérieurs aux normales mensuelles et 22 % des niveaux moyens. Les nappes du Roussillon, de l’Aude et du sud de la Corse, conservent des niveaux bas à très bas.

Source : BRGM