Baromètre de janvier 2024

Inflation : 2,5 %

L’inflation totale a atteint un pic en 2023 avec une moyenne annuelle de 5,7 %. Si sa tendance baissière se confirme début 2024 (4,1 % en décembre 2023 vs 6,7 % en décembre 2022), elle devrait être de 2,6% en juin 2024 (INSEE) et de 2,5 % en fin d’année (Banque de France). En 2025, elle pourrait passer sous la barre des 2 % et s’y maintenir, sauf si une nouvelle crise sur les matières premières importées se présentait.

Sources : INSEE / Banque de France

PIB / Croissance économique : 0,9 %

Contrairement à ses habitudes, la Banque de France a présenté ses prévisions de croissance pour les prochaines années afin d’aider pouvoirs publics et entreprises à définir leur stratégie à 3 ans. D’après ses analystes, elle devrait être de 0,9 % en 2024, de 1,3 % en 2025 et de 1,6 % en 2026.

Source : Banque de France

Ventes immobilières : -18 %

Le volume des transactions a connu une forte baisse avec 928 000 transactions réalisées entre octobre 2022 et septembre 2023 soit -18 % (1,13 million entre octobre 2021 et septembre 2022), le plus bas niveau depuis 6 ans. En 2024, le nombre de transactions devrait continuer de baisser pour s’établir entre 850 000 et 890 000 transactions d’après les spécialistes du secteur.

Source : Chambre des Notaires

Taux d’épargne : 17,7 %

En 2023, les Français ont procédé à des arbitrages financiers pour anticiper les hausses de prix, ce qui s’est traduit par un taux d’épargne élevé (17,7% vs 15 % en 2019). En 2024, les français devraient rester prudents malgré la baisse attendue de l’inflation et en raison des incertitudes politiques et économiques.

Source : BPCE

Prix de l’énergie : +8,6 %

La fin du bouclier tarifaire qui devait initialement avoir lieu en décembre 2023 a été repoussée à février 2025. L’État a cependant décidé de réduire cette mesure de protection du pouvoir d’achat des Français en décidant d’une hausse des prix de l’électricité au 1er février 2024 de 8,6 % sur les tarifs de base et de 9,8 % sur les tarifs heures pleines / heures creuses.

Source : Ministère de l’Économie

Demandes de permis de construire : -25,5 %

D’après les statistiques du ministère de la Transition écologique, de décembre 2022 à novembre 2023, le nombre d’autorisations de construction a baissé de -25,5 % soit 127 300 de moins que lors des 12 mois précédents (372 500) et 19,1 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Source : Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires

Crédits immobiliers : 3,60 %

Après avoir quasiment doublés en 2023 (4,11 % vs 2,12 %), les taux d’intérêts immobiliers repartent à la baisse. Il devient également plus facile pour les candidats à l’investissement d’obtenir leur crédit pour l’acquisition ou la rénovation d’un bien : le ministère de l’Économie a annoncé la possibilité d’allonger la durée d’emprunt à 27 ans et introduit une procédure de réexamen des demandes de prêt initialement refusées par les banques. En 2024, le taux moyen des crédits immobiliers pourrait s’établir à 3,60% voire à 3,25% en fin d’année.

Sources : Ministère de l’Économie / Observatoire CSA/Crédit immobilier.

Matières premières : -14 %

En 2023, les prix mondiaux des matières premières ont reculé de 14 % par rapport à la moyenne de 2022, en raison du ralentissement de la croissance mondiale (tout particulièrement celui de la Chine, premier consommateur mondial de matières) et le retour à une réalité de marché, particulièrement sur les métaux.

Source : Indice CyclOpe

Approvisionnements : 6 000 $

Le conflit Israëlo-Palestinien a une incidence sur le trafic maritime en mer Méditerranée avec des retards d’acheminement et une augmentation du prix du container. Depuis le 15 janvier, CMA CGM a doublé le prix du transport d’un conteneur de 40 pieds de l’Asie vers la Méditerranée, soit 6 000 $ contre 3 000 $, tarif déjà majoré au 1er janvier.

Source : Reuters

Tendances météorologiques : 2e année la plus chaude

Après les records de température des années 2022 et 2023, les plus chaudes depuis le début du XXe siècle, 2024 ne devrait pas être en reste. Le phénomène El Nino, qui a chauffé les eaux du Pacifique en 2023, et le réchauffement climatique, qui s’accélère plus rapidement que prévu par les scientifiques, pourraient avoir comme conséquence une hausse des températures moyennes pour la fin de l’hiver et le printemps.

Source : Météofrance