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Baromètre / Signaux faibles en mai 2025

50% des Français éco-anxieux

D’après une étude de l’ADEME, 1 Français sur 2 serait moyennement à très éco-anxieux. 25 % d’entre eux seraient éco-soucieux, 15 % éco-préoccupés, 5 % éco-alarmés (inquiets et stressés plus de la moitié du temps, difficulté à dormir…), 4 % éco-effrayés (stressés tous les jours avec conséquences sur la santé physique) et 1 % à être éco-terrifiés. 

Parmi les solutions évoquées pour lutter contre cette éco-anxiété : les bonnes nouvelles avec une communication portée sur un futur désirable, et la valorisation de leur lucidité face aux défis de demain. L’occasion peut-être de leur donner des chiffres sur les consommations de la piscine et de présenter les innovations qui permettent de réduire son impact environnemental, tout autant que de ses bienfaits pour la santé physique et mentale ?

Source : ADEME

92 Confiance des ménages

D’après la dernière enquête de conjoncture de l’INSEE, la confiance des ménages se maintient en avril 2025 à 92 points contre 93 en mars 2025 et se rapproche de sa moyenne de longue période (100 entre janvier 1987 et décembre 2024). La part des ménages estimant qu’il est opportun de réaliser des achats importants, dans la situation économique actuelle, augmente de trois points pour atteindre son plus haut niveau depuis février 2022. L’opinion des ménages sur le niveau de vie futur en France diminue cependant de trois points. 

Source : INSEE

+2 °C Un été chaud et orageux

L’été 2025 s’annonce chaud et orageux. Les prévisionnistes s’attendent à des températures supérieures aux normales saisonnières cet été de +1 à +2 °C avec des écarts plus importants dans le nord de l’Hexagone. Des orages fréquents devraient se manifester sur l’ensemble du territoire qui devraient atténuer le risque de sécheresse. Le mois de juillet devrait être le plus chaud et le plus sec de l’été avec un risque de canicule alors que le mois d’août devrait connaître davantage de précipitations.

Source : La chaine météo

+0,8% Inflation / Prix à la consommation

En avril 2025, les prix à la consommation augmentent de 0,8 % sur un an et de 0,6 % sur un mois, principalement en raison de la hausse des prix des services (+1,1 %) et notamment de transport (+10,2 %). Les prix de l’énergie continuent de baisser avec -1,6 % vs -1,5 % en mars (-7,8 % sur un an).
Au niveau de la zone euro, le taux d’inflation annuel reste stable à 2,2%, les plus faibles constatés concernant la France et le Danemark (1,5 %), les plus élevés en Roumanie (4,9 %), Estonie (4,4 %) et Hongrie (4,2 %). Quant à l’inflation globale de la zone OCDE, elle ralentit légèrement pour s’établir à 4.5 % en février 2025.

Sources : INSEE / economie.gouv.fr

18,8 % Taux d’épargne des ménages

Le taux d’épargne des ménages repart à la hausse en raison de la baisse de leur consommation en volume et de la légère hausse de leur pouvoir d’achat (+0,8 %). Il s’établit désormais à 18,8 % contre 18,5 % fin 2024. 

Source : INSEE

50 % Nappes phréatiques excédentaires

Au 1er mai 2025, la moitié des nappes de l’Hexagone sont au-dessus des moyennes saisonnières en France. Ce niveau est cependant inférieur à celui d’avril 2024 (65 %). Cette année, ce sont les nappes du sud qui sont les plus chargées après d’importantes précipitations en avril. Celles du Roussillon et du massif des Corbières en ont profité mais leur niveau reste bas voire très bas. Quant aux nappes du nord de la France, elles présentent des niveaux en baisse après plusieurs mois de pluies déficitaires. 

Source : BRGM

32 % Situation de trésorerie difficile

D’après l’observatoire Bpifrance/Rexecode, 32 % des TPE-PME jugent leur situation de trésorerie difficile. Le climat politique et économique national incertain reste une source d’inquiétude pour une large majorité de PME et TPE qui redoutent encore un impact négatif « fort » sur leur activité. La crainte d’un resserrement de la politique budgétaire en France et celle d’une baisse de la demande inquiètent près de la moitié des dirigeants.

Source : Bpifrance Le Lab et Rexecode

+4,4 % Défaillances d’entreprise

L’augmentation du nombre de défaillances d’entreprises est le plus faible depuis 4 ans (+4,4 %). Même si leur nombre diminue (17 845 au 1er trimestre 2025), il reste bien supérieur à la moyenne des premiers trimestres sur 15 ans (15 300). A noter que le secteur du bâtiment résiste quand celui du commerce repasse dans le vert. Le baromètre note une forte hausse des défauts dans les Pays-de-la-Loire et la Corse alors que les régions Centre-Val-de-Loire et Provence-Alpes-Côte-d’Azur connaissent une forte amélioration.

Source : Altarès

72 % Défaillances d’entreprises de – 3 salariés

72 % des défaillances d’entreprises concernent les microentreprises de moins de 3 salariés. Au 1e trimestre 2025, elles sont 12 867 à être tombées en défaillance (+3,6 %). Les TPE de 3 à 9 salariés ont connu +8,8 % de défaillances en plus en ce début d’année (3 507) alors que les PME de 10 à 99 salariés résistent beaucoup mieux : 1 407 (+0,9 %). Dans le bâtiment, le gros œuvre est à l’équilibre (-14 %) tandis que la maçonnerie générale reste dans le rouge (+5 %).

Source : Altarès