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Prévenir plutôt que guérir : les coûts cachés d’une eau mal gérée

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Pendant la saison, les professionnels interviennent chez leur client soit régulièrement, dans le cadre d’un contrat d’entretien, soit ponctuellement lorsqu’il y a un problème. Mais avec les enjeux liés à l’eau, l’énergie et aux produits chimiques, serait-il possible d’aborder autrement le sujet et de réduire en même temps les coûts de fonctionnement d’une piscine à la grande satisfaction de vos clients ?

Que le client soit sous contrat ou pas, lorsqu’un déséquilibre apparait, il faut intervenir dans l’instant, sinon le problème s’aggrave rapidement. Un manque de TAC ou de chlore, un problème de pH ou de phosphates, un filtre au média encrassé… peuvent entraîner des conséquences rapides sur l’équilibre de l’eau.

Le problème est qu’il n’est pas évident pour le particulier d’identifier ce déséquilibre et il va se passer plusieurs jours avant qu’il devienne réellement visible (eau trouble, verte, etc.). À moins bien sûr qu’il ne contrôle sa piscine et le bon fonctionnement de ses équipements tous les jours… Le professionnel, pour sa part, intervient à des intervalles définis ou en urgence mais avec un délai minimum en raison de l’agenda de ses techniciens et du nombre de bassins à gérer. Ni l’un, ni l’autre ne sera donc en mesure de corriger le problème sur l’instant

Conséquences :

  • Des déséquilibres des paramètres de l’eau, l’insuffisance de désinfection, l’apparition d’algues, etc. ;
  • Des consommations excessives liées au fonctionnement de la pompe et à l’ajout de produits pour retrouver l’équilibre ;
  • La nécessité de renouveler l’eau perdue par les contre-lavages supplémentaires ou pour remplacer les eaux trop « sales » ou surchargées en produits et sous-produits ;
  • L’insatisfaction voire le mécontentement du client dont la piscine ne sera pas baignable plusieurs jours ;
  • Une gestion difficile des urgences en fonction de leur gravité (comme à l’hôpital) pendant la saison. Le temps de technicien n’est pas extensible et les coûts supplémentaires d’intervention et de déplacement ont des effets sur les marges ; 
  • L’augmentation du coût de fonctionnement de la piscine pour le client en période d’inflation, entre les coûts d’achat des produits, le prix de l’énergie et la facture d’intervention en urgence du technicien ;
  • Et l’effet sur l’image du piscinier en particulier et de la piscine en général auprès des futurs clients et des pouvoirs publics.

La prévention passe autant par la proposition de solutions de produits et de services que par la bonne (in)formation des clients. 

Des analyses d’eau plus régulières :

  • Par le client, d’où la nécessité de lui proposer une formation à l’analyse (utilisation des bandelettes au minimum) et au rééquilibrage des paramètres de l’eau ;
  • Par le piscinier en proposant en magasin un service d’analyse de l’eau, gratuit ou payant, avec préconisations et vente de produits ;
  • Par le technicien chargé de l’entretien du bassin, qui oublie encore parfois de procéder à une analyse des paramètres de base et au rééquilibrage de l’eau avant tout ajout de désinfectant ou avant le démarrage de la régulation. Des opérations particulièrement importantes lors de la remise en route du bassin. 

Un minimum d’automatisation avec une régulation automatique et sondes de mesures de température, pH et désinfectant, capable d’afficher ou d’envoyer des alertes (nécessite d’être connecté) pour signaler tout déséquilibre.

Un contrat « d’entretien », au minimum pour la remise en route de la piscine, avec pourquoi pas, de la supervision à distance pour que le professionnel puisse prévenir les problèmes (analyse prédictive des risques de panne, de manque de produit dans le bidon, etc.), établir un diagnostic (débit insuffisant, colmatage du filtre, etc.), les corriger (lancer un contre-lavage, booster la régulation, etc.), prévenir son client et optimiser ses déplacements en fonction de l’urgence et de sa tournée, tout en emportant les bons produits ou pièces détachées.
En conclusion : Les arguments en faveur d’un changement d’approche de l’entretien sont là et les solutions techniques aussi, vous les connaissez. Charge à vous maintenant de convaincre vos clients que les coûts cachés d’une piscine mal gérée sont supérieurs aux bénéfices apportés par l’investissement dans des équipements de régulation et la signature d’un contrat d’entretien.