Facteurs positifs :
- Niveau des nappes phréatiques
- Augmentation des températures moyennes
- Baisse de l’inflation et des taux d’intérêts
- Baisse des dépenses contraintes
Facteurs de risque :
- Niveau de précipitations élevé
- Baisse des ventes immobilières
- Baisse des demandes de permis de construire
- Défaillances d’entreprises
Inflation : 2,2 %
La courbe de l’inflation s’infléchit encore avec 2,2 % sur 12 mois en mai, après 2,4 % en avril et 3 % en février, conformément aux prévisions de l’INSEE (5,1 % en mai 2023). La tendance baissière de l’inflation se poursuit et devrait atteindre 2,5 % en fin d’année et 1,7 % en 2025 en raison des baisses des prix sur l’alimentation, l’énergie et les biens manufacturés.
Sources : INSEE / Banque de France
PIB / Croissance économique : 0,8 %
La Banque de France maintient ses prévisions pour 2024 dans ses projections macroéconomiques à 0,8 %. Malgré une activité au ralenti, elle estime que la consommation des ménages devrait profiter de la baisse de l’inflation. Ses analystes prévoient une croissance de +1,2 % en 2025 et + 1,6 % en 2026, plus faible que dans ses précédentes prévisions (+ 1,5 % et + 1,7 %).
Source : Banque de France
Défaillances d’entreprises dans le bâtiment : 34,8 %
Avec 12 881 défaillances d’entreprises en avril 2024, le secteur du bâtiment reste dans sa moyenne de longue période (14 684 en moyenne entre 2010-2019). Ce chiffre reste cependant très important au regard des autres secteurs d’activité, avec 34,8 % de défaillances. Seul le secteur de l’immobilier connaît un nombre supérieur de défaillances (46 %) en raison de l’effondrement du marché.
Source : Banque de France
Dépenses contraintes : 1133€
Les dépenses contraintes des Français représentent 35 % de leurs revenus mensuels nets moyens en baisse de -5 % par rapport à 2023. Une bonne nouvelle sachant que le logement et le transport font partie des principales dépenses des consommateurs
Source : Indice des Dépenses Contraintes Lesfurets / CSA Research
Températures estivales : +1,5°C
Le début de l’année 2024 est le plus chaud jamais enregistré avec une température moyenne de 12,3°C contre 5,2°C en moyenne depuis 1991. L’hiver a marqué par des températures record sur les mois de février et de mars. Le printemps a connu des alternances d’épisodes de chaleur et de froid mais est resté doux en moyenne. Quant à l’été, il s’annonce chaud et orageux avec des températures de +1 à 1,5°C par rapport à la normale.
Source : Météo France / Météo Consult
Prix de vente des maisons anciennes : -5,5 %
Le volume des transactions poursuit sa dégringolade et s’établit à 835 000 transactions à fin février 2024 (885 000 en novembre 2023). Les experts estiment que le marché immobilier arrive à son point d’atterrissage et que la baisse des taux directeurs de la BCE devrait permettre une reprise sur le dernier trimestre, notamment grâce à la baisse des prix des maisons anciennes (- 5,5 % en mai 2024).
Source : Chambre des Notaires
Demandes de permis de construire : +4 %
D’après les statistiques du ministère de la Transition écologique, de mars à avril 2024, le nombre d’autorisations de construction a augmenté de 4 % mais reste en dessous de sa moyenne de 2019 de -24 %, soit 77 300 de moins que lors des 12 mois précédents (-17,7 %).
Sources : Ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires
Crédits immobiliers : 3,73 %
Les taux d’intérêts immobiliers continuent à baisser pour s’établir en moyenne à 3,73 % en mai contre 3,99 % en février et 4,13 % en janvier 2024 (3,60 % à 3,25 % attendus en fin d’année). Le taux est revenu à son niveau de fin juillet 2023. Conséquence, un rebond du nombre de crédits accordés de +74,1 % entre décembre 2023 et mai 2024. Le taux de prêts accordés sur 12 mois reste cependant négatif : -34,7 % en mai 2024.
Source : Observatoire CSA/Crédit immobilier
Niveau des précipitations : +60 %
En mai 2024, la France a connu en moyenne un excédent pluviométrique de près de 60 % lié principalement à la multiplication des phénomènes de goutte froide. Résultat, ce printemps est le 4e le plus pluvieux depuis 1959, après les printemps 2001, 1983 et 2008. C’est également le 3e le moins ensoleillé avec un déficit de soleil de -20 %. À noter un retour salutaire, même si toujours insuffisant, des précipitations dans les Pyrénées-Orientales et un retour global à la normale voire supérieur du niveau des nappes phréatiques.
Source : Météo France / Imageau