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Du simple remplacement à la rénovation complète du local technique

Tout avait commencé par une simple demande de remplacement d’un appareil de traitement et l’automatisation a minima du fonctionnement de la piscine. Mais au fur et à mesure des échanges entre l’entreprise et la cliente, après analyse de l’existant, le projet a pris davantage d’ampleur jusqu’à la rénovation complète du local technique.

La demande du client

C’est après avoir été embêtée pendant toute la saison, que la cliente a contacté l’entreprise Declercq Piscines pour lui demander de remplacer son électrolyseur obsolète par un modèle permettant de simplifier et d’automatiser le fonctionnement de sa piscine. Elle souhaitait, en outre, réduire sa facture énergétique

La piscine avait été construite 5 à 6 années avant qu’elle ne rachète la maison, sous un abri mobile adossé à deux murs, l’un accueillant un salon d’hiver et l’autre mitoyen avec le voisin.Le local technique, quant à lui, était à l’extérieur de l’abri, ce qui obligeait la cliente à sortir pour accéder aux équipements, ce qu’elle ne souhaitait plus faire, par manque de temps et parce qu’elle se sentait perdue ne serait-ce que pour le contre-lavage du filtre.

La proposition de l’entreprise

Au départ, l’entreprise lui propose une solution pour remplacer l’ancien électrolyseur par un modèle avec sonde ampérométrique, mais la cliente préfère lui demander de refaire entièrement le local technique. Seul problème, le budget, mais l’entreprise fait un geste commercial sur la pompe à vitesse variable. La cliente accepte et le chantier peut démarrer.

Le chantier

L’intervention a duré 4 jours. L’ancien chalet en bois, qui servait de local technique, a été entièrement démonté pour être renforcé et doublé de panneaux en bois.

Le réseau hydraulique, dans le local, avait été bien conçu et a été conservé. L’ensemble des vannes a été changé. Il a également fallu amener l’eau dans le local technique. Les techniciens ont dû découper un trottoir en béton sur le côté de la piscine pour creuser une tranchée. Heureusement, la plage autour de la piscine était en bois ce qui a facilité leur travail. La tranchée a également servi à passer plusieurs câbles jusqu’au local technique. 

Le réseau électrique, en revanche, a été remis en conformité. L’ensemble des disjoncteurs a été remplacé et des câbles tirés entre le local et la pompe à chaleur pour son pilotage automatique. Les câbles ont ensuite été habillés pour que le local soit le plus esthétique possible.

Les détails de l’intervention

  • Changement du filtre (1) et installation de la vanne de contrelavage (2). Comme cela coûtait plus cher d’adapter la vanne au filtre que de le remplacer, la cliente a accepté l’installation d’un nouveau filtre chargé de verre filtrant.
  • Installation d’une pompe à vitesse variable (3) pour adapter la vitesse de circulation aux besoins du bassin et ajouter une fonction supplémentaire : la détection de l’état de la couverture. Trois vitesses ont été configurées :
    • vitesse 1 pour filtrer la piscine avec la couverture en position fermée, 
    • vitesse 2 si besoin d’injecter du ph ou du désinfectant, 
    • et vitesse 3 si la piscine est ouverte, si besoin d’une chloration choc, ou que le chauffage est en marche. 

Maxime Hennart précise que la pompe à vitesse variable est une solution idéale pour une installation en intérieur parce que silencieuse et qu’à puissance identique, elle consomme 10 à 15% de moins.

  • Deux bypass, un pour le chauffage et l’autre pour le contrelavage (4)
    En manipulant la vanne de ce dernier, il est possible d’inverser le sens de circulation de l’eau dans le filtre. En fonctionnement normal, le flux de l’eau arrive par le haut. Pour un contre-lavage, le piston inverse le sens de circulation de l’eau qui passe alors par le bas vers l’évacuation. Autre avantage, en cas de fuite sur le filtre, le bypass permet de renvoyer l’eau vers le bassin sans passage par le filtre (mode recirculation sur 6 voies classiques). Une vanne manuelle a également été ajoutée pour pouvoir court-circuiter l’entrée et la sortie après la pompe.
  • Ajout d’un module de gestion du niveau d’eau (5) pour gérer le remplissage du bassin avec passage du câble dans la tranchée pour son pilotage. Il permet en outre de comptabiliser l’eau consommée et de déclencher une alerte s’il identifie une fuite potentielle.
  • Pose d’un capteur de pression sur le filtre à sable pour mesurer la pression et indiquer s’il est nécessaire de déclencher un contre-lavage. 
  • Installation de deux coffrets (6). Le premier (à gauche) gère la NCC, la déshumidification, la PAC, l’éclairage du local et de la terrasse ainsi qu’une prise de courant pour intervenir dans le local. Le second (à droite) intègre le disjoncteur général et la gestion automatique du traitement avec 3 régulations : pH, chlore avec électrolyseur basse salinité et chlore liquide (pour chloration choc ou fonctionnement en hiver en dessous de 15°C) et calcaire avec injection automatique mensuelle. Les régulations sont équipées de cannes de détection de bidon vide.
    Le pool terre était déjà en place, le technicien a cependant vérifié si la phase était bien câblée et la résistance de la terre suffisante.
  • Un petit coffret avec toutes les sondes et le détecteur de débit (7) a été ajouté (pH, redox, température de l’eau).  
  • La pompe à chaleur on/off a été remplacée par un modèle full inverter.
  • La cascade ne disposait pas d’une pompe dédiée. Pour des raisons techniques et budgétaires, le choix a été fait d’installer une vanne 3 voies motorisée pour gérer le débit de la cascade et éviter que l’eau tape sur le bord de la margelle.
  • Pour le volet électrique hors-sol, le technicien a récupéré le contact et l’a raccordé au coffret. 
  • Le filtre du déshumidificateur a été remplacé et l’évacuation des condensats modifiée avec l’ajout d’un tuyau drainant dans la tranchée qui a, en outre, permis de le dissimuler.
  • La nage à contre-courant, dont le coffre avait été inondé, a été remise en service en tirant un nouveau câble dans la même tranchée.

Et grâce à l’ensemble de ces modifications, la cliente peut désormais gérer sa piscine à distance via l’application Kléréo.La mise en service avec les explications au client a eu lieu à la fin de la journée afin de pouvoir réaliser des tests sur l’éclairage.